Le tour de Belle-Île en Mer

Petit déjeuner au relais côtier (réservé) Il nous reste 2,5 kms pour rejoindre Le Palais. Nous partons à 9 h. Un peu de lèche-vitrine au Palais en attendant le départ. Je laisse les filles pour me promener seul. Départ du bateau à 12h15.  La traversée est tranquille. Arrivée à Quiberon à 13h15.

Nous trouvons un restaurant en face l'embacardère où nous dégustons une assiette de fruits de mer avec un petit vin blanc bien frais. Nous prenons la navette qui nous ramène au parking.  FIN.

Les filles sur la plage de port Guen. Une dernière méditation avant de parcourir les 2 kms qui nous séparent du Palais

 Levé à 8 heure car nous n'avons que  15 kms de marche. Nous prenons notre petit déjeuner à l'auberge et nous partons à  10 heures. Le temps est nuageux puis le soleil revient progressivement avec quand même beaucoup de vent.

La marche est tranquille. beaucoup moins difficile que les jours précédents. Nous faisons une pause sur une petite plage charmante où nous discutons avec un retraité (pêcheur de bars) qui campe au camping d'à côté et qui passe  6 mois par an à Belle-ile (le veinard). Nous dégustons le gouign-amand (gâteau au beurre) acheté la veille .

Jolis paysages avec des nuances étonnantes de bleu. Nous déjeunons (sandwichs jambon) sur la plage des grands sables en tentant de nous abriter du vent froid derrière des rochers. Nous ne restons pas au premier endroit et trouvons à l'autre extrémité de la plage un endroit abrité qui nous permet de faire une petite sieste au soleil.

Nous repartons tranquillement. Isabelle qui menait la tête du groupe trouve un marcheur (assez âgé et corpulent) tombé au fond d'un fossé rempli de buissons épineux. Il y était depuis au moins cinq minutes et était dans l'impossibilité de se relever. A deux, nous avons beaucoup de mal à le sortir. Il y a le visage en sang à cause des égratignures mais ne semble pas gravement blessé. Je lui essuie le visage avec un mouchoir et de l'eau. Il repart en nous remerciant... Pas prudent de faire ce genre de marche relativement sportive pour une personne de cette corpulence. Le groupe qui l'accompagnait l'a laissé à la traîne et de ce fait ne s'en ait pas occupé par ignorance.

Nous faisons une dernière pause sur une petite plage où je glisse et tombe sur les fesses en m'écorchant le tibia droit sur une pierre. Nous arrivons en fin d'après midi au relais côtier de port GUEN (GWEN). La boucle est bouclée. Nous avons fait une centaine de kilomètres en 4 jours. 

Nous dînons le soir d'un repas frugal de pâtes- tomate- fromage. Un autre groupe d'une douzaines de personnes est également là, il s'agit d'anciens élèves d'une même classe qui font chaque année une sortie. La marche ne semble pas être leur objectif premier plutôt le plaisir de se retrouver.

Nous nous couchons à 21H. Je profite d'un dortoir vide pour y dormir et laisser ainsi les filles loin de mes ronflements et moi des leurs !!!!

 un des nombreux fortins qui jalonnent la côte. La plupart sont maintenant transformés en résidence secondaire.

 Colline où Isabelle retrouva un marcheur au fond d'un fossé.

 Le gîte étape de Port Guen ou Porzh Gwenn qui nous a déjà hébergé lors de notre arrivée. La boucle est bouclée ! 

On se réveille avec la pluie. Nous allons prendre le petit déjeuner au café (réservé la veille). Anita qui n'est pas très bien équipée pour la pluie s'achète des sacs poubelle pour se protéger. Avec Isabelle, nous rigolons bien ! ce qui laisse Anita de marbre. celle-ci prend même la chose du bon côté. Une nouvelle mode est lancée.

Avec le vent assez fort, évidemment les sacs poubelle ne tiennent pas et il faut les raccrocher plusieurs fois. Le parcours est très périlleux et sportif. A cause de la pluie nous faisons peu de pauses.

Après qq heures de cette pluie et de ce vent, nous sommes complètement trempés. Heureusement, les paysages sont toujours magnifiques avec des vues plongeantes sur des falaises. 

Maintenant, nous appréhendons plus les descentes que les montées à cause de la pluie qui a rendu le sol très glissant.

Nous déjeunons sous la pluie d'une salade nicoise préparée la veille ( riz-thon-maïs-tomates-olives).

L'après-midi nous bénéficions d'une alcamie avec qq éclaircies. On savoure les quelques rayons du soleil et la beauté de la mer. Nous traversons des sentiers de fougères et de genêts.

Arrivée à Locmaria, nous cherchons notre gîte sous la pluie qui est revenue. Celui ci se trouve à l'opposé du village et il faut encore marcher un quart d'heure (camping municipal de Lannivrec). Nous sommes trois dans un dortoir d'une douzaine de lits. Dans d'autres pièces, il y a un groupe de 6 marcheuses.

Anita et moi ressortons pour faire les courses. Isabelle fatiguée reste au gîte pour prendre sa douche.

Nous prennons l'apéro (vin et charcuterie) pour se redonner des forces. Le repas du soir est copieux (avocat, andouillette, purée, fruits au sirop).

La nuit, je réveille un peu brusquement Anita qui ronfflait, j'ai droit à une belle engueulade !

Finalement, en positivant, avoir une journée de pluie, nous a montré une autre facette de la marche (beaucoup plus difficile). Le temps n'a pas entamé la bonne ambiance du groupe.  

  Anita invente une nouvelle mode :  les imper sacs  poubelle

 Le gîte communal de Locmaria où nous dormons ce soir.

 Départ à 8h30. Soleil toute la journée. Les paysages sont toujours aussi beaux et sauvages. Nous rejoignons l'apothicairerie où les grands complexes hoteliers dénaturent un peu le côté sauvage d'autant qu'ils ne sont pas encore ouverts.

Nous déjeunons sur la plage du Donnant. Beaucoup de vent, Anita et Isabelle vont tremper leurs pieds : l'eau est glacée.

La marche est un peu plus facile qu'hier mais nous soufflons quand même dans les montées. les personnes avec qui nous avons échangé nous préviennent que demain c'est beaucoup plus dur. D'ailleurs le guide la classe en journée sportive.  On verra ! 

Nous arrivons en fin d'après-midi à Banghor où j'ai réservé deux chambres dans le gîte communal placé près du centre et super bien.

Nous allons faire nos courses et prenons l'apéro sur la petite place du village très pittoresque et très agréable.

Le soir nous mangeons un cassoulet et des crèpes réchauffées à la poêle avec du chocolat.

Ce soir, j'ai ma chambre. Isabelle est contente elle n'entendrera pas mes ronfflements. Coucher à 21h.

  Deuxième jour fait Anita avec ses doigts

     Ruines d'un ancien sémaphore

  Pause et sieste. il faut dire que les montées sont terribles et les descentes encore + fatiguantes et dangereuses.

  Pause déjeuner sur la plage des sables blancs.

  Une grotte cachée derrière des roseaux. Magnifique ! Dommage les filles prisent par la marche ne la verront pas. Moi je traîne plusieurs mètres derrière elles. 

De suite les paysages sont magnifiques. Cela monte et descend continuellement au gré des criques. Nous déjeunons dans une crique en face Sauzon que nous pensions proche (reste de pâtes d'hier+salade petit navire). Peu de temps après la reprise de la marche, nous nous apercevons que nous sommes encore loin de Sauzon car nous devons contourner le ria.

Anita s'aperçoit qu'elle a perdu sa montre. Pour ma part lors d'une pause, je m'aperçois que j'ai oublié lors d'une pause ma poche ventrale contenant les clés de la voiture et mes papiers + argent). je retourne en courant sur mes pas. 500 mètres plus loin, des marcheurs l'ont déjà retrouvée et sont bien ennuyés de savoir  quoi en faire. Après vérification de mon indentité, ils me la redonnent. Tout se termine donc bien ouf !!! 

Nous faisons ensuite une pause dans un café à Sauzon, puis rejoignons la pointe des Poulains. Nous nous faisons prendre tous les 3 en photo. Nous passons devant la maison de Sarah Bernard qui est maintenant bien rénovée par rapport à ce que j'avais déjà vu il y a plusieurs années.

Nous continuons notre marche et peu avant d'arriver à l'Apothicairerie, nous bifurquons sur la gauche en prenant des routes communales mais qui sont très tranquilles pour rejoindre le gîte "le relais côtier de Belle Ile" chemin de Port Puce à Sauzon.

Nous allons faire nos courses pour ce soir et demain. La marche a ouvert notre appétit : pâté de campagne, steak, haricots verts, riz au lait et tablette de chocolat. le tout accompagné d'une bouteille de vin rouge.

Dortoir à 3 où j'ai beaucoup ronflé selon les dires d'Isabelle !!!

 Dans le dortoir du gîte d'étape de Port Guen (ancienne conserverie de sardines). Les proprios sont super sympa.

Les filles veulent poser devant ce parterre de marguerites

Nous traversons Le Palais avec quelques difficultés pour trouver le chemin côtier.

 Déjeuner sur la plage en face de Sauzon. Contrairement aux apparences, il reste une grande boucle pour rejoindre le port de Sauzon qui se trouve de l'autre côté de l'anse.

  Pause

  La pointe des poulains.

 Les résidences de Sarah Bernard.

Je passe chercher Anita vers 14heures à Nantes puis Isabelle à Coueron. Tout le monde est prêt, pas de retard. J'avais surestimé le trajet Nantes-Quiberon ce qui fait que nous arrivons un peu plus tôt que prévu. Pas moyen de trouver un stationnement gratuit dans le centre de Quiberon. Finalement, nous retournons sur nos pas nous garer au grand parking municipal payant à l'entrée de la ville puis nous prenons la navette gratuite qui nous ramène à l'embarcadère. Nous avons encore une heure devant nous et décidons d'aller boire une bière au café d'en face.

 Beau soleil. La traversée se passe bien. Nous débarquons 3/4 d'heure plus tard à Belle-Ile où nous filons sur la gauche  rejoindre Port GUEN à 2 kms du Palais. J'ai réservé la première et la dernière nuit dans cette ancienne conserverie de sardines maintenant transformée en gîte d'étape (privé)

Très bon gîte pouvant accueillir une soixantaine de couchages et dont les proprios sont sympas. Deux grands groupes de retraités sont déjà présents et dînent.. 

La patronne nous montre notre chambre, nous partageons tous les 3 le même dortoir. Puis je vais préparer le repas : spagettis, tomate, gruyère que nous prenons dans la grande cuisine mise à la disposition des clients. Ensuite dodo, la marche commence demain !

 Dans la navette gratuite qui nous emmène du parking à l'embarcadère.

Anita (gauche) et Isabelle s'entraînent avant la marche !

 arrivée au Palais. 

  Anita en plein effort